Le 1er novembre 2024, la loi d’autodétermination est entrée en vigueur en Allemagne. Les jeunes filles et les femmes doivent désormais être sur leurs gardes lorsqu’elles utilisent des toilettes publiques. Dans les locaux qui leur étaient jusqu’à présent réservés dans les restaurants, hôtels, centres commerciaux, cinémas, bains thermaux ou saunas, les femmes doivent désormais s’attendre à voir arriver un genre particulier d’hommes: les «femmes trans». Le risque de violence et d’abus par des délinquants sexuels est réel. Une infraction contre cette loi peut entraîner une amende salée.

Sur simple annonce personnelle, tout citoyen résidant en Allemagne peut, depuis début novembre, faire inscrire officiellement son changement de sexe et de prénom. Plus aucun examen médical ou psychologique n’est requis. Et cette règle s’applique aussi aux enfants! Pour ceux entre 0 et 14 ans, seuls les parents sont habilités à faire inscrire le changement de sexe au registre d’état civil. À partir de 14 ans, les adolescents peuvent agir seuls. Si les parents ne sont pas d’accord, l’affaire est portée devant le tribunal des affaires familiales qui, après délibération, peut se substituer aux parents et prononcer un arrêté d’enregistrement du changement de sexe et de prénom.

Nombreux sont les professionnels du monde médical, juristes, féministes et groupes chrétiens qui rejettent cette loi d’autodétermination, et ce pour des motifs importants.

Même la rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les cas de violence contre les femmes et les jeunes filles, la jordanienne Reem Alsalem, a réclamé de l’Allemagne qu’elle prenne immédiatement des mesures pour maintenir les locaux réservés aux femmes. Le but est d’éviter les abus par les prédateurs et auteurs de violences sexuelles. Reem Alsalem est également préoccupée par l’interdiction légale de demander, d’enquêter sur ou de révéler publiquement le sexe réel d’une personne. Car les amendes peut être salées: jusqu’à 10’000 euros!

Cette nouvelle loi aura des répercussions imprévisibles pour la liberté de pensée, de conscience et de religion. De plus, sans accompagnement thérapeutique, la porte vers les «changements de sexe» visant les enfants est désormais grande ouverte.

Le cas de Genève – un parmi tant d’autres?

Andrea Geissbühler
ancienne conseillère nationale Bäriswil (BE)

L’Association Initiative de protection s’engage, depuis sa création, en faveur de l’intérêt supérieur de l’enfant. Cet intérêt est réglé par l’article 3 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, que la Suisse a ratifiée en 1997 et qui est en vigueur depuis mars de la même année. Ce texte précise que: «Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de L’Enfant doit être une considération primordiale.»

Un aspect essentiel à cet égard est contenu à l’article 9 de cette Convention, qui précise la règle générale garantissant que les enfants ne peuvent pas être séparés de leurs parents.

En se référant lui aussi au bien de l’enfant, le lobby LGBTQ+ tente actuellement d’imposer toujours davantage en Suisse la «transition sociale» (changement de sexe) chez les enfants et les adolescents à l’insu de leurs parents. Le but est que les parents, autrement dit les référents les plus proches des enfants et adolescents qui désirent effectuer une «transition sociale» à l’école et adopter par exemple un autre nom ou pronom, ou porter des habits ne correspondant pas à leur sexe biologique, en sachent aussi peu que possible au sujet de la «transition». La découverte de certains cas de «transition sociale» cachée ont récemment conduit des parents préoccupés à rédiger une lettre de protestation à Natalie Rickli, directrice de la santé publique zurichoise et membre de l’Exécutif de ce canton.

Penser qu’il est impossible que les choses puissent encore empirer, c’était se tromper lourdement, comme le montre un cas récemment parvenu à la connaissance du public: se référant au «bien de l’enfant», l’autorité de protection de la jeunesse du canton de Genève a retiré une fille de 16 ans de la garde de ses parents après qu’elle eut fait valoir un «trouble de l’identité sexuelle». Les parents n’étaient cependant pas d’accord, ni avec la «transition sociale» vécue à l’école, ni avec la prise de substances appelées bloqueurs de puberté. ADF International, une organisation basée à Vienne et offrant gratuitement une protection juridique, soutient les parents genevois dans leur lute contre les autorités pour que leur fille leur soit rendue.

Ce cas montre que l’idéologie transgenre est en passe de s’infiltrer dans les institutions, en particulier les tribunaux. Exemple: en juin 2023, lorsque le Tribunal fédéral, présidé par un juge socialiste, a jugé que le licenciement d’un enseignant qui refusait absolument de s’adresser à une fille avec un prénom masculin et le pronom «il», était licite. Autre exemple: l’organisation de lobbyisme «Transgender Network Switzerland» (TGNS) a publié un «guide de bonnes pratiques pour la transition dans les écoles et les institutions de formation» sur 32 pages. Extrait – une question destinée au corps enseignant: «Une écolière a décidé d’effectuer une transition. Que dois-je faire si les parents s’y opposent?» Réponse: «Dans tous les cas, en tant qu’enseignant/école, il convient de contacter le réseau TGNS afin d’obtenir des conseils et d’élaborer des solutions.»

Nous appliquons la même stratégie en vous demandant: Vous aussi, avez-vous connu des cas de «transition sociale» à l’école de vos enfants ou eu connaissance de cas de propagande de l’idéologie transgenre dans des classes d’école? Si oui, contactez sans tarder l’Association Initiative de protection (tél. 061 702 01 00, info@initiative-de-protection.ch). Vous recevrez, sans formalités, une assistance gratuite pour le véritable
bien de l’enfant.

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Andrea Geissbühler, Présidente de l’Assoc. Initiative de
protection, anc. conseillère nationale, Bäriswil (BE)

Les livres pour enfants ne montrent plus seulement la famille naturelle, mais, toujours plus fréquemment, des formes de «familles» inspirées d’un discours idéologique prônant la «diversité» et les idées transgenres. Dans une crèche lucernoise, un père de famille inquiet a même trouvé des informations sur les méthodes de procréation assistée et sur la gestation pour autrui, interdite en Suisse. Fâché, il a contacté l’Association Initiative de protection.

«Un bébé! Comment fonder une famille»: tel est le titre de ce livre découvert par un père dans une crèche lucernoise où il voulait placer son enfant. Ce titre, accompagné des couleurs arc-en-ciel, lui a immédiatement paru suspect.

La fameuse «diversité» sociétale est ouvertement célébrée dans ce livre. Ainsi, la configuration familiale naturelle homme-femme-enfants n’est plus qu’une parmi dix forms différentes de «famille». On montre notamment un homme seul avec un enfant et deux femmes seules, une fois avec un enfant et une fois avec des jumeaux. On y voit aussi des couples d’hommes ou de femmes, homosexuels, avec un enfant. Inévitable aussi dans cette célébration de la «diversité»: une femme voilée et des couples interculturels aux couleurs de peau très variées. Une chose est claire: il n’est visiblement plus nécessaire d’avoir un père et une mère pour procréer. Un «ovule, un spermatozoïde et un utérus» suffisent!

Ce livre illustré explique que le bébé prend forme «dans le ventre d’un être humain» et que le bébé «est mis au monde par une personne». La suppression du terme «mère» est une insulte aux femmes et à la famille, car la femme est alors réduite à une machine de gestation. Mais cette formulation sous-entend aussi que l’enfant à naître se trouvant dans le sein maternel n’est ni un être humain ni une personne.

À en croire ce livre, lorsque les bébés ont grandi, «plusieurs de ces êtres humains découvrent que leur sexe biologique n’est pas leur sexe réel». Certains décideraient alors d’adapter «leur aspect extérieur à leur ressenti». Impossible d’être plus radical dans la toxique propagande transgenre visant les enfants dans les crèches!

Même la gestation pour autrui, interdite en Suisse et très controversée (voir encadré) est présentée sans aucun esprit critique et mise sur un pied d’égalité avec les autres forms de «famille» – un message politique, diffusé dans les crèches, dont les enfants de cet âge sont incapables de comprendre le sens.

Si vous, chère lectrice, cher lecteur, découvrez des cas de telles manipulations idéologiques dans une crèche ou une école maternelle, veuillez en informer l’Association Initiative de protection.

«Je m’achète un enfant – le commerce indigne de la gestation pour autrui»

Exposé de Birgit Kelle
Samedi 9 novembre 2024, 14h00
Hotel Arte, Olten
Inscription: info@neuer-ruetlibund.ch

Birgit Kelle est journaliste, auteure et mère de quatre enfants. Dans le paysage médiatique allemand, elle est une expert renommée dans le
domaine de la politique concernant le genre, les femmes et la famille.

Dr. Eithan Haim

Aux États-Unis, l’idéologie transgenre bat son plein. Les victimes sont souvent des adolescents auxquels on a beaucoup trop ouvert l’accès aux opérations de changement de sexe, parfois même à l’insu des parents. Dans le monde médical, des voix critiques parlant de mutilation des adolescents s’élèvent. En Suisse, on n’en est pas encore là, mais les enfants sont toujours plus exposés aux différentes variants de l’idéologie transgenre dans les écoles et les cliniques.

Au Texas, le courageux chirurgien Dr. Eithan Haim et sa famille paient un prix élevé pour avoir divulgué au public l’existence d’un programme médical secret d’opérations transgenres visant des centaines de mineurs à partir de 11 ans dans un hôpital pédiatrique du Texas. Début juin, trois marshals américains lourdement armés se tenaient devant la porte de son domicile à 7 heures du matin. Usant d’intimidation, ils lui ont expliqué que le Ministère de la justice de l’administration Biden avait déposé une plainte pénale contre lui. Il encourt au maximum une amende allant jusqu’à 250’000 dollars et 10 ans d’emprisonnement.

Depuis lors, le Dr. Eithan Haim doit faire face à des factures d’avocat de plus de 300’000 dollars, qu’il ne pourra régler qu’en sacrifiant toutes ses économies. Mais grâce à une habile campagne de récolte de dons, il a pu se constituer un bas de laine qui lui permettra de payer les coûts de la procédure judiciaire en cours.1 Il estime que l’ensemble des frais d’avocat s’élèveront à plus de un million de dollars.

Le Dr. Ethan Haim signale que ces «kids» souffrent de divers troubles psychiques qui sont complètement passes sous silence. Au lieu de procéder à une anamnèse médicale correcte, on prescrit un traitement hormonal de «réassignation sexuelle», ce qui peut mener à une amputation ultérieure de certaines parties du corps totalement saines. Ce sont des enfants qu’on mutile, affirme-t-il. Il reproche aux activistes transgenres d’utiliser un langage obscur qui ne reflète pas la réalité, mais qui véhicule une idéologie. Une telle médecine ne vise pas la guérison des patients, mais leur destruction. Ce sont en fait des mensonges purs et simples qui n’ont plus rien à voir avec de l’observation médicale.

Pour le Dr. Ethan Haim, une chose est sûre: par cette action, le Ministère de la justice veut avertir tous les lanceurs d’alerte potentiels que la remise en question de l’idéologie politique actuelle et la proclamation de la vérité seront contrées par «le bras armé de l’État». Il estime qu’on veut le criminaliser uniquement afin de l’intimider, lui et d’autres personnes, afin de faire un exemple. Mais il est décidé: jamais il ne pliera le genou face à cette idéologie.2

Debut août 2024 en Californie, Seth Stemen, membre de l’organe de surveillances des écoles de Marysville Joint Unified School District, a tenu un discours courageux pour soutenir les droits des parents, critiquant au passage l’ingérence de l’État dans les affaires familiales. Ses critiques visaient surtout une loi signée par le gouverneur démocrate Gavin Newsom et dont l’entrée en vigueur est prévue pour 1.1.2025. Ce texte interdit aux écoles d’informer les parents si leur enfant désire qu’à l’école, on s’adresse à lui avec un autre nom ou pronom que le sien. Donc si p. ex. Tim veut qu’on l’appelle désormais Tina et que son pronom passe de «il» à «elle», ce changement de sexe social à l’école peut se faire à l’insu des parents. Dès ce moment, les parents ne peuvent plus être informés de ce changement sans l’accord de l’enfant.

Selon Seth Stemen, ce changement de sexe social peut entraîner la prescription de bloqueurs de puberté et la prise d’hormone de «réassignation sexuelle», allant même jusqu’à la mutilation physique et à des atteintes psychiques chez les jeunes. Pour travestir la réalité et pour coller au discours idéologique, cette «transition» est qualifiée de «réassignation sexuelle».

Seth Stemen

Un journaliste hostile à la prise de position de Seth Stemens a décrit celui-ci comme étant «haineux», ajoutant que l’auteur était «transphobe», «d’extrême droite» et qu’il «ne s’intéressait qu’à son Dieu».

On peut partir du principe que des milliers d’écoles aux USA n’informent plus les parents lorsque leur enfant change de sexe social en milieu scolaire. Néanmoins, la lutte pour les droits des parents en Californie se poursuit sans relâche, affirme le collectif «California Family Council». Il ne faut pas que les voix des familles dans l’arène politique et en milieu scolaire soient étouffées.

En Suisse, des parents ont communiqué à l’Association Initiative de protection qu’à l’école de leur enfant dans le canton de Zürich, des cas de changement de sexe social se sont produits à leur insu. Placés devant le fait accompli, ils ont été choqués. Leur confiance dans le système scolaire ayant été tellement mise à mal, ils ont décidé de placer leur enfant dans une école privée.

Au début de l’année, neuf pères et mères ont envoyé une letter adressant de sévères reproches à la directrice de la santé publique zurichoise Natalie Rickli et au médecin cantonal, la doctoresse Christiane Meier. Ces critiques visent essentiellement la clinique de pédopsychiatrie et de psychothérapie KJPP à Zurich et sa directrice suppléante, la doctoresse Dagmar Pauli. Ce groupe de parents, dénommé «Association pour une approche raisonnable des thèmes sexuels chez les jeunes» (AMQG/AUFG), condamne dans sa lettre le fait que ses enfants n’ont pas bénéficié d’un examen poussé des problèmes psychiques avant l’établissement du diagnostic ayant identifié des troubles de l’identité sexuelle. De plus, les Médecins et les thérapeutes de la clinique ont immédiatement «recommandé et effectué la ‹transition sociale›, sans consulter les parents». La clinique a préféré faire pression en pretendant qu’autrement, l’enfant risquait de se suicider (SRF Impact Investigativ du 17.01.2024).

Elon Musk, le CEO de Tesla, a un fils (parmi ses douze enfants), qui se qualifie lui-même de femme transgenre. Dixit Elon Musk: «Mon fils a été tué par le ‹Woke-Mind-Virus›». Elon Musk dit avoir été piégé alors qu’il signait les documents pour son fils Xavier. Les choses étaient très confuses. On a dit à Elon Musk que son fils risquait de se suicider. Aujourd’hui, le fils ne veut plus aucun contact avec son père. Il porte le nom de Vivian Jenna Wilson et est âgé de 20 ans.

L’Association Initiative de protection s’engage pour que dans les crèches, les écoles maternelles et les écoles, on n’enseigne aucune matière entraînant les enfants dans l’ornière transgenre «transition sociale – bloqueurs de puberté – hormone de ‹réassignation sexuelle› – amputation de parties saines du corps».

Le 16 août 2024, la Cour suprême des USA a rejeté la demande du gouvernement Biden-Harris de modifier dans une loi fédérale («Title IX») le sens du mot «sexe» pour inclure la notion d’«identité sexuelle». «Le changement radical de définition du sexe par le gouvernement Biden-Harris menace la sécurité et la sphère privée des écoliers», a déclaré un représentant d’Alliance Defending Freedom (ADF), une ONG qui défend la liberté de religion et de pensée ainsi que les droits des parents.

1https://www.givesendgo.com/texas_whistleblower
2Dr. Eithan Haim, Texas Children’s Hospital Exposed for Illegal Gender Affirming Care, The Jordan B. Peterson Podcast N° 459

Les propagandistes d’une sexualisation précoce agissent sans aucune base scientifique, affirme le professeur Dr. Jakob Pastötter. Ce sexologue renommé critique l’argument selon lequel les enfants seraient des «êtres sexuels dès la naissance». Un tel concept ouvre toute grande la porte aux abus contre les enfants.

Les déclarations ci-dessous reposent sur une interview du 29 août 2024 dans l’émission «Polit-Talk» sur la chaîne web «HOCH2» (voir également le code QR ci-dessous).

Dr. Philipp Gut: Monsieur le prof. Pastötter, la sexualisation précoce est un sujet très débattu. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a statué que l’être humain est un «être sexuel» dès la naissance! Ce credo est largement accepté, et les organisations de lobbying l’introduisent dans les écoles, même dans les établissements préscolaires. Le centre spécialisé Adebar aux Grisons propose notamment des cours d’éducation sexuelle aux écoles maternelles en affirmant que tout cela est inoffensif. En tant que sexologue, quel est votre avis à ce sujet?

Prof. Dr. Jakob Pastötter: Il est bien sûr positif de n’avoir pas que de vagues idées dans la tête en matière de sexualité. Mais pratiquement tout ce qui concerne la pédagogie sexuelle aujourd’hui est tellement dépourvu de base scientifique que c’en est devenu répugnant. Le caractère scientifique est affirmé haut et fort, mais n’est absolument pas attesté dans la réalité. Il n’existe quasiment aucune affirmation avancée par l’OMS, par International Planned Parenthood Federation, par la fondation Santé Sexuelle Suisse, par Pro Familia en Allemagne ou par les pédagogues sexuels qui ait la moindre légitimité scientifique. Aucune trace. Le discours qu’on nous assène commence par les «droits sexuels humains». C’était là une astuce de marketing de la fin des années 90, quand la soi-disant World Association of Sexology, aujourd’hui rebaptisée World Association of Sexual Health, parce que cela sonne tellement plus sérieux, s’est mis à réfléchir et, avec un bon verre de vin pour accompagnement, a sorti de son chapeau de magicien le concept de «droits sexuels humains» – assorti d’affirmations qui n’ont strictement rien de scientifique.

Dr. Philipp Gut: Les pédagogues sexuels réclament publiquement des «espaces privatifs de masturbation dans les crèches», ou alors ils enseignent déjà aux enfants en age préscolaire qu’on peut changer de sexe comme de chemise. Qu’en pensez-vous, et quel est l’effet sur les enfants?

Prof. Dr. Jakob Pastötter: Tout d’abord, il faut dire que c’est là un modèle d’affaires génial: on dit aux gens que ce que l’on fait soi-même est merveilleux, et le mieux serait qu’ils financent ces choses eux-mêmes s’ils ont à cœur le bonheur et le bien-être des enfants. On explique ces ingérences en affirmant que l’éducation sexuelle précoce prévient les abus. C’est complètement faux! Il n’existe aucune étude scientifique corroborant de tels liens. Bien au contraire: en tant que personne conseillant des victimes d’abus, et sachant comment une certaine forme de sexualité est encouragée et approuvée, je dois dire que ce qui est mis en avant ici n’est rien d’autre que du «grooming».

Dr. Philipp Gut: C’est-à-dire?

Prof. Dr. Jakob Pastötter: Le grooming consiste à gagner la confiance des enfants en leur disant ce qu’il faut faire, notamment avec leurs parties génitales. On leur dit: «C’est une bonne chose, c’est très bien.» Et pour finir, on leur dit: «Attends, je vais t’aider.» Je n’invente rien. Il s’agit de faire en sorte que les parents et les éducateurs aident physiquement même les tout-petits à découvrir leur sexualité, bien que la sexualité chez les enfants soit tout sauf solidement établie. Autrement dit, pour ces gens, la sexualité est principalement un moyen d’autosatisfaction pour lequel ils veulent recruter d’autres personnes. Je relève que les pédagogues sexuels ne proposent absolument aucune psychologie du développement. Ils n’ont aucune idée de ce qui intervient dans le développement des enfants.

Le prof. Dr. Jakob Pastötter est président de la Société allemande de recherche scientifique et sociale en matière de sexualité. Ses déclarations sont tirées d’une interview donnée le 29 août 2024 au Dr. Philipp Gut dans l’émission «Polit-Talk» sur «HOCH2». Cette chaîne web diffuse régulièrement des émissions critiquant les excès de la sexualisation précoce et la folie de l’idéologie du genre. L’entretien complet avec le prof. Dr. Pastötter est accessible au moyen du code QR ou du lien suivant.

Prof. Dr. Jakob Pastötter: «L’éducation sexuelle précoce ne prévient pas les abus – bien au contraire».

Code QR pour accès direct à la minute 31:06: grooming et sexualisation précoce sans base scientifique.

L’interview complète: https://youtu.be/UjunyM3QzwM

Les lobbyistes LGBTQ+ veulent maintenant enseigner l’éducation sexuelle aux enfants – Non merci!

Andrea Geissbühler
ancienne conseillère nationale Bäriswil (BE)

C’est une véritable vague d’interventions que les milieux du lobby LGBTQ+ ont déversée dans pas moins de neuf Parlements cantonaux il y a à peine quelques semaines. Elles font suite au cas d’un enseignant de Pfäffikon (ZH) qui a été prétendument licencié en raison de son homosexualité. Le problème était bien plutôt une éducation sexuelle non adaptée à l’âge, comme l’ont rapporté les médias.

En tant que présidente de l’Association Initiative de protection, je m’engage pour que les normes de l’OMS et leur «éducation sexuelle intégrale» ne deviennent pas obligatoires pour la Suisse. Nous prendrons aussi fortement position pour que l’éducation sexuelle, dispensée dans le cadre de l’instruction scolaire, de manière adaptée à l’âge et basée sur des faits scientifiques, reste l’affaire des cantons.

L’affaire de Pfäffikon a suscité les critiques des parents parce que, dans son cours d’éducation sexuelle, un enseignant se disant ouvertement homosexuel a incité les élèves à se masturber chez eux. Les parents ont été scandalisés et l’enseignant a été licencié. Les médias ont réagi par un tollé sans pareil dans une Suisse généralement si pacifique.

Mais cela ne suffisait pas: réagissant au licenciement de l’enseignant, les organisations de lobbyisme LGBTQ+ Pink Cross, Lesbiennes Suisse et le réseau Transgender Network Switzerland, alliés aux parlementaires gauchesverts, ont déposé des interventions dans neuf cantons afin de porter l’attention sur la prétendue «discrimination anti-queer dans les milieux scolaires».

Mentionnons ici quelques extraits de l’intervention déposée au Grand-Conseil de Zurich par des élues du PS, de la Liste alternative et des Verts concernant «l’éducation sexuelle et la protection contre la discrimination»: «Comment s’assurer que tous les élèves obtiennent une éducation sexuelle actuelle, intégrale et professionnelle – malgré les tentatives de pression des milieux fondamentalistes?» Et encore: «Quelle organisation professionnelle dans le domaine de l’éducation sexuelle le canton soutient-il aujourd’hui financièrement, c’est-à-dire avec la-quelle il existe une collaboration?»

Selon les associations faîtières LGBTQ+, il faut «professionnaliser l’éducation sexuelle» et octroyer «des moyens financiers suffisants aux organisations spécialisées concernées». Quant à savoir quelles sont ces «organisations spécialisées» qui doivent pouvoir prendre pied dans nos salles de classe, en tout étant à la charge du contribuable, les médias l’ont clairement laissé entendre: ABQ, COMOUT et queer ah&oh – toutes des organisations du monde LGBTQ+.

Ces interventions, toutes du même acabit, ont donc un but précis: faire entrer l’éducation sexuelle selon les normes OMS, avec leur «éducation sexuelle intégrale», par la petite porte dans les salles de classe suisses tout en alimentant le lobby LGBTQ+ avec l’argent du contribuable. La position de l’Association Initiative de protection à cet égard est claire: c’est non merci! Nous nous engageons au contraire pour une éducation sexuelle adaptée à l’âge et basée sur les réalités biologiques.

Enfin, nous sommes impatients de connaître la réponse des gouvernements cantonaux concernés. Nous rapporterons ici les nouvelles à ce sujet, à savoir si les membres de l’exécutif des cantons d’Argovie, Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Berne, Grisons, Lucerne, Soleure, Schwyz et, comme mentionné, Zurich, décident d’ouvrir ou non les salles de classe aux organisations de lobbyisme LGBTQ+, en dépit du fait que les enseignants et enseignantes sont bien mieux placés comme référents pour les élèves et les parents en ce qui concerne l’enseignement de l’éducation sexuelle.

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Andrea Geissbühler
anc. conseillère nationale, Bäriswil (BE)

Adebar, le service spécialisé pour la santé sexuelle et le planning familial des Grisons, reproche à l’As-sociation Initiative de protection, dans un courrier, d’avoir publié des «déclarations fallacieuses», et elle la menace d’une action en justice. L’objet du contentieux est une lettre de mise en garde adressée par l’Association Initiative de protection aux nom-breux pères et mères du canton des Grisons. L’Asso-ciation montre ci-dessous pourquoi les fondements de l’éducation sexuelle promue par Adebar devraient préoccuper profondément les parents et les respon-sables des établissements éducatifs.

L’Association Initiative de protection met en garde depuis des années contre une «éducation sexuelle» intrusive, servant les intérêts des milieux pédophiles, enseignée dans les crèches, les écoles enfantines et les écoles. Même si l’éducation sexuelle se présente sous l’apparence de la «prévention», elle peut ca-cher une idéologie sexuelle intrusive. De très nombreux pa-rents et responsables éducatifs semblent toujours ne pas comprendre que de nombreux services cantonaux s’appuient sur des fondements pseudoscientifiques dans leur travail.

Les écoles enfantines doivent rester libres de toute idéologie!
Un bref aperçu du site Internet d’Adebar doit déclencher tous les signaux d’alerte chez les professionnels de la pro-tection de l’enfance. Adebar représente des concepts haute-ment controversés et dommageables pour les enfants, promus par les lobbys d’une certaine idéologie sexuelle, concepts qui font fi de toute réalité scientifique. Citons à cet égard les «Normes d’éducation sexuelle en Europe» de l’OMS, les «droits sexuels» avancés par le plus grand promoteur de l’avortement du monde qu’est l’IPPF, l’«éducation sexuelle» façon prof. Uwe Sielert, et les thèmes d’enseignement de «Santé Sexuelle Suisse», soutenus par les deniers publics (voir encadré ci-contre).

L’Association Initiative de protection ne se laisse pas im-pressionner par les menaces d’Adebar. Les parents doivent être informés, afin qu’ils soient vigilants quand on annonce un «cours d’éducation», surtout s’il est destiné aux enfants des écoles enfantines, p. ex. dans les Grisons! La véritable prévention des abus dès l’âge de l’école enfantine est l’af-faire de la police locale. Ces agents sont des personnes res-pectées, ils ont accès aux informations internes de la police concernant les abus. La prévention des abus n’est du ressort d’aucun lobby de l’éducation sexuelle!

Les thèmes du combat idéologique pour la sexualisation précoce sont totalement dépourvus de base scientifique: les enfants seraient des «êtres sexuels», ils auraient des «droits sexuels», il faut encourager leur «santé sexuelle» et garantir la «diversité sexuelle», but atteint uniquement par une «éducation sexuelle intégrale dès la naissance»!

Les fondements non scientifiqueset hautement douteux d’Adebar

Normes pour l’éducation sexuelle en Europe (OMS):
les enfants entre 0 et 4 ans doivent être informés concer-nant: «la jouissance et le plaisir de toucher son propre corps, la masturbation à un âge précoce». Les crèches et les écoles enfantines sont donc concernées. Il faut que les enfants «apprennent» quasiment la sexualité en la pratiquant, tout comme avec les couleurs en peinture.

«Droits sexuels» (IPPF):
Les enfants doivent, dès la naissance, avoir le droit «de développer et de connaître» la sexualité. Découvrir le plaisir sexuel est un droit humain pour toute personne.

«Éducation sexuelle» (prof. Uwe Sielert):
Il faut permettre déjà aux nourrissons de faire des expériences sexuelles. Les enfants doivent pouvoir accomplir des pra-tiques sexuelles sur eux-mêmes et sur les autres. La sexualité doit quasiment être «apprise» en la pratiquant. Voir édition SIA n° 38

Santé Sexuelle Suisse (SSCH):
Cette organisation affiliée à l’IPPF est une propagan-diste de la sexualisation précoce en Suisse qui sert les intérêts des milieux pédophiles (prof. Maurice Berger, pédopsychiatre, Lyon). SSCH s’est attiré des critiques dans la presse en raison de sa campagne de masturbation et pour avoir promu la pratique du plaisir pour les enfants dès l’âge de l’école enfantine.

La concurrente britannique de Nemo, Bambie Thug, se dit également «non binaire» et «sorcière queer». Son but est de convertir l’humanité à la sorcellerie

Le chanteur suisse Nemo, connu auparavant des initiés uniquement, a remporté le concours de chant de l’Eurovision. Il s’était présenté comme un être «non binaire». Une participante irlandaise, également «non binaire», se qualifiant de «sorcière», a place une couronne d’épines sur la tête de Nemo. Et une femme pasteur célébrait tout cela à la television suisse. D’autres questions?

L’histoire rapportée ici commence avec un jeune homme ordinaire de Bienne qui fait des spectacles sur de petites scènes de Suisse et qui n’est connu que des initiés. Six mois plus tard, il est connu dans toute l’Europe et remporte le très traditionnel Eurovision Song Contest (ESC). Lui, c’est Nemo Mettler. Que s’est-il passé dans l’intervalle?

En novembre dernier, Nemo (terme latin signifiant: personne) découvre soudain qu’il est «non binaire». Il bâtit toute sa campagne ESC sur cette idée. Sa sœur crée pour lui un costume et conçoit son spectacle à Malmö au moyen de ses propres vidéos. Nemo utilise ses productions et son succès pour promouvoir un message politique: il se considère comme promoteur des «non binaires», défenseur d’un «troisième sexe», voire d’innombrables sexes. Sa mère, Nadja Schnetzler, est cofondatrice du média en ligne de gauche Republik.

Ce coup de force a fonctionné: en Suisse notamment, il est question tout à fait sérieusement d’introduire un troisième sexe comme catégorie officielle de portée juridique et politique, reconnue par l’État. À la mi-juin, Nemo avait déjà contacté Beat Jans (PS), le conseiller fédéral compétent. Le public est ravi.

Une pasteure de télévision célèbre le sabbat des sorcières

Mais la campagne victorieuse des «non binaires» n’est pas tout. Les spectateurs de la finale ESC ont été témoin qu’une compétitrice irlandaise, Bambie Thug, a placé une couronne d’épines sur la tête du vainqueur. Les chrétiens savent à quoi ce geste provocateur fait allusion: c’est le Christ véritable, qui porte la couronne d’épines. Comme si ce blasphème ne suffisait pas, Bambie Thug, qui se dit aussi non-binaire, a utilisé des symboles sataniques. Elle dit être une sorcière et affirme que son but est de convertir les individus à la sorcellerie, l’intention étant de se «débarrasser» des religions monothéistes.

Cette sorcière a aussi fomenté des troubles, tout comme Nemo, contre la chanteuse d’Israël à l’ESC. Ils ont reçu le soutien d’une certaine Greta Thunberg, l’icône mondiale de la lutte pour le climat qui a été arrêtée pour avoir manifesté contre Israël devant les portes du temple de l’ESC.

Ce répugnant spectacle a bien entendu été encensé par les médias mainstream, mais il a aussi trouvé un écho positif dans certains milieux ecclésiastiques. Cornelia Camichel Bromeis, pasteure de l’Église Saint-Pierre à Zurich, a rendu compte des événements de Stockholm dans la version rhétoromanche de l’émission «Wort zum Sonntag» à sa manière: le «code» que cette personne non binaire a percé reflète une idée théiste universelle, a-t-elle professé. Il s’agirait d’«images religieuses», et la couronne d’épines rappellerait le Vendredi-Saint et Pâques.

On n’en croit pas ses yeux: est-ce encore de la naïveté ou cela relève-t-il déjà vu le discours orwellien qui déforme toute notion et tout concept en son contraire?

Il n’existe que deux sexes!

La vérité et la raison ont décidément passé à la trappe. Certes, il est tout à fait possible de défendre l’idée que chacun peut s’habiller et se sentir comme il veut, mais cela n’efface pas la réalité. Et depuis la nuit des temps, la réalité est la suivante: l’être humain existe en deux sexes différents, l’homme et la femme. Le prof. Axel Meyer, biologiste bien connu, de l’Université de Constance, affirme dans une interview que Nemo n’est pas «ni homme ni femme». En tant que spécialiste de l’évolution, il affirme qu’il n’existe pas plus de deux sexes. Le sexe n’est pas non plus un ensemble
de variantes. La confusion délibérée entre les notions de «sexe» et de «genre» est la base de cette idéologie sans fondement scientifique qui trouve même un certain echo dans la jurisprudence.

En Allemagne, au «Berliner Register», office d’enregistrement anti-discrimination, la phrase «il n’existe que deux sexes» est déjà considérée comme d’extrême droite. Il existe désormais de nombreux offices de ce type – finances par le contribuable – en Allemagne. «La police d’état de la pensée est renforcée par la culture étatique de la délation».

Appel aux parents et aux responsables du système éducatif

Il est grand temps que ces dérives, issues de ce siècle avec leur esprit confus, qui nient les faits biologiques et basent leurs idées sur des mensonges et des déclarations de toute évidence frauduleuses, soient résolument contrecarrées. Parents, enseignants, mais aussi politiciens et responsables du système éducatif sont appelés à rejeter ce délire et à veiller à ce que nos enfants ne soient plus endoctrinés et intoxiqués par des idéologies nocives. Toute autre approche est irresponsable, pour ne pas dire perverse.

Exemplaire: le gouvernement britannique

Le gouvernement britannique a fini par y voir clair et a décidé d’agir. Il entend bannir des écoles cette théorie du genre sans base scientifique qui confond sexe biologique et sexe «social» et qui fait fi des réalités scientifiques. Autre point à souligner: il n’existe pas tout un «kaléidoscope de genres». Le premier ministre Rishi Sunak se dit «troublé» de savoir que des élèves sont exposés à des matières d’enseignement aussi destructrices. La Grande-Bretagne entend désormais mieux protéger les adolescents, notamment par rapport aux changements de sexe. Le Service national de santé deliver aujourd’hui des bloqueurs de puberté uniquement dans le cadre de recherches médicales. La Suisse ferait bien de suivre cet exemple sans tarder.

Le prof. Dr. David Engels, historien et auteur belge, lutte contre la perte de la liberté et de la démocratie.Dans ses ouvrages, il met en garde contre la domination totalitaire par une élite mondialiste dont le pouvoir ne s’appuie ni sur Dieu ni sur le peuple. Les parents sont dépossédés de leur autorité par l’imposition de l’idéologie du genre et de la sexualisation précoce dans les crèches, les écoles enfantines et les écoles. Dans l’interview qui suit, le prof. Dr. Engels évoque les moyens de résistance possibles.

INITIATIVE DE PROTECTION – ACTUALITÉ: Suite à l’Assemblée générale 2024 de l’Association Initiative de protection, vous avez donné un exposé intitulé «La grande confusion. Anatomie de la déconstruction de l’Occident. Il faut se réveiller». Qu’entendez-vous par là?

Prof. Dr. David Engels: J’ai essayé de clarifier deux aspects. D’une part, il devient très clair que la présente crise de l’Europe est notamment une crise identitaire qui est due au fait que l’ensemble des valeurs traditionnelles et des communautés de solidarité classiques ont été systématiquement «déconstruites» au nom d’un concept erroné d’individualisme. Ce processus, entamé de nombreuses générations avant nous, n’est pas nouveau. Il n’est pas non plus unique à l’Occident, puisqu’il a caractérisé toutes les autres civilisations humaines dans leur phase finale. D’autre part, il devient évident qu’un véritable rétablissement ne peut s’opérer que par un retour délibéré aux traditions, principalement à la transcendance, comme je l’ai décrit dans mon nouveau livre récemment paru «Défendre l’Europe civilisationnelle». Attendre un changement venant de nos dirigeants est complètement illusoire – nous devons commencer par nous-mêmes, dans la famille, dans notre cercle d’amis, et bien sûr dans le système éducatif. D’ailleurs, ce changement de cap doit inclure non seulement des initiatives personnelles positives, mais aussi desmouvements de protestation alors que nos enfants sont déjà endoctrinés dès leur plus jeune âge.

IPA: Pourquoi les protestations des parents n’arrivent-elles que difficilement à la connaissance du public?

Prof. Dr. David Engels: Parce qu’elles s’inscrivent en faux contre le discours actuel. Il existe des parents qui s’opposent à ce qu’on inculque à leurs enfants dès leur plus jeune âge: la haine de leur propre sexe, de leur patrie, de leur religion, de leur classe sociale ou de leur culture. Mais ces actions ne parviennent aux médias que si on peut leur coller l’étiquette d’«extrémiste de droite». Si ce n’est pas possible, on préférera taire ces incidents afin de ne pas donner de mauvaises idées à d’autres parents. Les parents d’origine non européenne (notamment musulmans) en particulier regardent ces matières scolaires actuelles d’un très mauvais œil et participent à cette résistance.

IPA: Quel appel adressez-vous aux pères et aux mères pour qu’ils sachent comment protéger leurs enfants?

Prof. Dr. David Engels: Bien entendu, je n’ai pas de réponse miracle concernant ces problèmes, car les médias et ce qu’il est convenu d’appeler les «sociétés civiles», semblent avoir adopté la mauvaise approche. Notre réponse à ces questions doit donc être multiple: protestations contre l’endoctrinement idéologique des enfants, solidarité entre parents, médiatisation des événements, au moins avec l’impact limité qu’offrent les médias alternatifs, si necessaire transfert de l’élève dans une autre école, éventuellement et si autorisée par la loi, pratiquer la scolarisation à domicile, et bien sûr l’essentiel: dans les familles, être un modèle exemplaire et créer un cadre qui, certes, ne rendra pas les enfants complètement immunisés, mais moins attaquable par la propagande. À cela s’ajoute une surveillance stricte de l’utilisation des reseaux sociaux et de la consommation de contenus sur Internet; bien entendu, il ne faut pas agir de manière uniquement restrictive. Il s’agit surtout de promouvoir des contenus positifs. Au lieu de se contenter d’interdire, il faut proposer soi-même aux enfants des livres, des films, des activités sociales, du sport, des événements culturels et une éducation religieuse. Il est indispensable de mettre en place un bon réseau de relations avec d’autres parents et institutions, afin que les enfants soient moins sensibles à la pression sociale venant des écoles et des réseaux sociaux, car ils auront ainsi construit leur propre environnement social.

S’engager pour la famille naturelle au-delà de sa propre vie

L’Association Initiative de protection s’engage depuis des années pour assurer l’intégrité des enfants et des adolescents. Les activités de l’Association ont pour but de contrecarrer les efforts de sexualisation précoce déployés par des acteurs mondiaux dans les écoles enfantines et les écoles, et de renforcer les structures familiales naturelles (père, mère, fils et filles). Vous êtes cordialement invité(e) à continuer de soutenir et consolider l’œuvre de valeur de l’Association Initiative de protection au-delà de votre propre vie en décidant d’un legs ou d’un héritage dans votre testament. Un très cordial merci!!

Les réseaux sociaux sont explorés par des jeunes qui non seulement tombent sur des contenus douteux, mais qui rencontrent aussi des adultes inconnus. Deux cas tragiques de telles situations révèlent les dangers de l’univers des médias sociaux.

Descente dans l’abîme avec Tiktok: une mère met en garde!
Rantigny, France: Shanon, âgée de 13 ans, avait convenu d’un rendez-vous avec un jeune homme rencontré sur Tiktok et qui avait caché son vrai âge. L’auteur présumé des faits, âgé de 19 ans, a attiré la jeune fille dans un appartement, l’a violée et l’a grièvement blessée. Shanon a dû être placé dans un coma artificiel. Elle est décédée trois semaines plus tard à l’hôpital. Son enterrement a eu lieu le 9 avril 2024 en présence de plus de 400 personnes.

Au vu des blessures subies, l’avocat de la famille parle d’un acte barbare. La mère de la jeune fille décédée met en garde contre le grand danger de rencontrer des inconnus sur les médias sociaux.

Emily: pas une jeune fille, mais un maître chanteur
Un adolescent de 16 ans dialogue sur Instagram avec Emily, une présumée jeune fille. Celle-ci lui fait des avances, puis demande une photo live ainsi que des photos et des vidéos de nu du jeune homme. La «souris» est prise au piège! Il se révèle qu’Emily n’est pas une jeune fille, mais un homme adulte, membre d’un groupe de maîtres chanteurs nigérians. «Emily» menace d’envoyer les photos de nu du jeune homme à sa famille et à ses amis, et réclame de l’argent. Cette forme de chantage s’appelle «sextortion». Selon un expert1, 18 jeunes en Amérique du nord se sont suicidés au cours de 18 derniers mois suite à des cas de «sextortion».

La police municipale de Zurich conseille de couper immédiatement les contacts avec l’auteur de chantage et de n’envoyer en aucun cas de l’argent. Dans une telle situation, le mieux est de faire des copies du fil de discussion et de déposer plainte auprès de la police.2

Stop à partir de 20h: limiter l’accès à Internet
Conseil de l’Association Initiative de protection: informez-vous sur ce genre d’incidents, maintenez le dialogue avec l’adolescent sous votre garde et contrôlez activement son accès aux médias sociaux.3

1 John Shehan du National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), USA
2 NZZ, 22.1.24
3 Voir aussi «Initiative de protection – Actualités» no 47, p. 2 et 3