Vision futuriste: matrices externes artificielles?

Lors de la prochaine assemblée générale annuelle de l’Association Initiative de protection, le samedi 28 juin 2025 à Olten, le professeur et médecin Paul Cullen fera un exposé passionnant sur le «transhumanisme». Ce conférencier est spécialiste en médecine de laboratoire et en biologie moléculaire. Il dirige un laboratoire médical à Münster et enseigne à l’Université de cette ville.

Le transhumanisme est un mouvement visant à dépasser les limites physiques et psychiques de l’être humain par des améliorations technologiques. Les moyens techniques utilisés sont le génie génétique, la robotique, l’intelligence artificielle et la nanotechnologie. Le but est, par exemple, d’allonger massivement l’espérance de vie et d’augmenter le niveau d’intelligence. Ce terme, qui vient du latin, se compose de «trans» (au-delà de, à travers) et «humanisme» (caractère humain). À long terme, il s’agit de fusionner l’être humain et la machine, et de savoir sous quelle forme on peut atteindre un statut «surhumain» et «immortel».

Le transhumanisme relève des pseudo-religions et non du domaine de la science. Autres exemples de telles «religions scientifiques»: l’écologisme (véganisme, hystérie climatique, protection extrémiste des animaux et mythe de la surpopulation) ainsi que la théorie du (trans)gendérisme.

Le transhumanisme et le transgendérisme ont des similarités. Leur but est de modifier l’identité de l’être humain.

Les transhumanistes visent à altérer la nature humaine au moyen de modifications technologiques (physiques, mentales et génétiques). En dépassant les limites naturelles biologiques et cognitives, ils veulent atteindre un niveau supérieur de capacités et de qualité de vie.

Les personnes qui s’identifient comme transgenres veulent modifier le sexe par des artifices sociaux, médicaux (bloqueurs de puberté, anti-hormones, interventions chirurgicales) et juridiques afin de «transiter» vers une identité autre, subjective et supposée meilleure.

Ne manquez pas cet exposé passionnant et informatif, et notez cette date.

Veuillez noter cette date:
28 juin 2025, 11h00:
exposé suivi d’un apéritif

Le professeur et médecin
Paul Cullen, conférencier du jour

Dangereux: livres illustrés transgenre dans les crèches

Rapport de Berne
Par la motion 23.4408 du conseiller national Lorenzo Quadri «Stop à l’idéologie du genre! Protéger (au moins) les mineurs contre les opérations de changement de sexe inconsidérées», le Conseil fédéral a été invité à «prendre des mesures», principalement afin de protéger les mineurs contre les opérations irréversibles de changement de sexe. Contexte: les changements de sexe sont en forte hausse en Suisse.

Dans sa prise de position, le Conseil fédéral dénie notamment le lien avec «l’idéologie du genre» et estime qu’il ne lui incombe pas de prendre «d’autres mesures» susceptibles d’influencer la «décision médicale».

Aux États-Unis, le nouveau gouvernement fédéral s’est déclaré en lutte contre l’idéologie du genre et ses conséquences. Donald Trump a en effet signé, le 28 janvier 2025, un décret présidentiel pour la «protection contre la mutilation par voie chimique et chirurgicale» des enfants. Il faut savoir qu’aux USA, entre 5000 et 6000 jeunes filles de moins de 18 ans ont subi l’ablation des seins dans le but d’obtenir une poitrine «masculine» lors du changement de sexe. De ce nombre, on compte même entre 50 et 180 jeunes filles de moins de 12 ans. C’est ce que montre une étude du Manhattan Institute réalisée entre 2017 et 2023.

Le décret présidentiel est très clair: «Les dommages manifestes infligés aux enfants par la mutilation chimique et chirurgicale sont déguisés en nécessité médicale, celle-ci étant poussée par les directives de la World Professional Association for Transgender Health (WPATH), qui agit sans aucune intégrité scientifique.»

Le Conseil fédéral, qui mentionne la WPATH dans sa prise de position à la motion précitée, ajoute: «Le traitement est ainsi effectué la plupart du temps par une équipe interdisciplinaire qui examine la situation au cas par cas d’un point de vue médical, psychologique et médico-éthique. On peut se référer sur ce sujet à des directives et des recommandations internationales (p. ex. les directives de l’Association mondiale des professionnels en santé transgenre [WPATH].» Selon le Conseil fédéral, ces directives sont en règle générale élaborées par l’ensemble des sociétés médicales concernées et «reposent sur les connaissances scientifiques actuelles». Dans ce cas, comment le Conseil fédéral peut-il tenir la WPATH pour «scientifique», alors que c’est exactement le contraire qui se passe aux États-Unis?

Je poserai donc certaines questions délicates au Conseil fédéral, par exemple pour savoir si l’on dispose déjà des chiffres actuels concernant les changements de sexe.

En particulier, je vais demander au Conseil fédéral, par analogie avec l’étude du Manhattan Institute des années 2017-2023, combien d’opérations d’ablation des seins ont eu lieu en Suisse sur des jeunes filles de moins de 18 ans dans le cadre d’un changement de sexe.

Enfin, je veux que le Conseil fédéral me dise pourquoi il s’appuie sur la World Professional Association for Transgender Health (WPATH) bien que cette organisation manque visiblement d’intégrité scientifique, et si la Confédération cofinance directement ou indirectement les activités de la WPATH, p. ex. par le biais de subventions à l’organisation controversée Santé Sexuelle Suisse, qui propage l’idéologie trans-genre en Suisse.

Andreas Gafner, Conseiller national, Oberwil im Simmental (BE)

Ce que «Achtung Liebe» a dit me dégoûte! (Ecole primaire Binzholz, Wald ZH)

Dans la commune zurichoise de Wald, les activistes de l’organisation «Achtung Liebe» ont récemment donné un cours d’éducation sexuelle à des élèves de 11-12 ans de l’école primaire. Ils ont recommandé de regarder des films pornographiques et ont expliqué des pratiques liées à la prostitution. Les enfants étaient choqués et leurs parents révoltés. L’Association Initiative de protection s’y est opposée. La direction de l’école a décidé de se séparer de «Achtung Liebe».

Cette affaire a été rapportée par la Weltwoche (26.2.25) et 20min.ch (1.3.25) et diffusée sur Internet. Elle exigeait une réaction de l’Association Initiative de protection. Elle s’est déroulée dans une classe de 6e de l’école primaire de Binzholz dans la commune de Wald/ZH. Deux «spécialistes» externes de l’association de lobby queer «Achtung Liebe» – visiblement une lesbienne et une femme qui vit avec une «personne transgenre» – ont choqué les mineurs âgés de 11 et 12 ans en faisant usage d’illustrations aucunement adaptées à l’âge et d’un endoctrinement indéfendable en faveur de l’idéologie du genre et du transgendérisme. Les enfants ont été exposés à des pratiques de prostitution qui n’ont rien à faire dans une école primaire et qui minent le bon développement des enfants.

Plusieurs parents ont confirmé, face aux médias, les déclarations suivantes de ces deux «spécialistes»: on peut regarder du porno quand on en a envie. Les hommes aiment quand on leur suce le pénis. Il est normal pour des femmes de se lécher mutuellement. On peut avoir des relations sexuelles avec toute personne. L’amour est aussi possible avec des objets, etc.

On a montré aux élèves des godes et des préservatifs qu’on leur demandait d’enfiler sur des bananes. À la fin, ces élèves de 6e ont été invités à emmener des préservatifs.

«C’est évident pour tous: cela va trop loin!»
«Est-ce vraiment normal?», a demandé l’une des mères citées par la Weltwoche. Elles aussi ont eu des cours d’éducation sexuelle, «mais certainement pas de ce genre-là!» Sa fille dit être rentrée chez elle «choquée et traumatisée». Elle a 11 ans – et a été exposée contre son gré à la consommation de pornographie et poussée à des actes sexuels dont elle ne veut rien savoir. «Ma fille est en pleine phase préparatoire pour le gymnase – et maintenant elle devrait s’intéresser aux godes et aux préservatifs? C’est tout simplement trop. C’est évident pour tous que cela va trop loin.»

En fait, avec cet «atelier de travail», on ne dépasse pas seulement les limites de la décence et d’une éducation sexuelle raisonnable et adaptée à l’âge. Il faut aussi se poser la question de savoir ce que de telles personnes externes et n’ayant même pas de formation pédagogique ont à voir avec un domaine aussi sensible dans une classe d’école.

La classe d’école, un lieu secret?
«Nous sommes sans voix», a déclaré une autre mère à la Weltwoche. «Nous ne confions pas nos enfants à n’importe quelle organisation, mais à l’école de Wald/ZH, à savoir aux enseignants et à l’administration de l’école.» Le fait que des personnes non agréées «ont pu avoir le champ libre avec nos enfants en usant de telles vulgarités» est absolument inadmissible. Effectivement, «Achtung Liebe» insiste sur le fait que les enseignants quittent la classe. Ainsi, ces prétendus «spécialistes» peuvent exercer un contrôle total pour agir à leur gré. La classe d’école est-elle devenue un lieu secret pour la diffusion d’idéologies sexuelles déviantes!?

L’affaire de «Wald/ZH» est d’autant plus significative que les parents ont osé se défendre. Ils se sont plains auprès de la direction de l’école. Celle-ci, dans sa réponse initiale, a regretté que cet atelier de travail ait provoqué «des insécurités ou un malaise chez des élèves et des parents». Elle a ensuite confirmé que les «spécialistes» de «Achtung Liebe» – qui sont en réalité des étudiants sans aucune connaissance pédagogique – avaient fait des déclarations «qui ont déclenché de l’insécurité et de l’irritation chez certains enfants et parents, suscitant des questionnements». Des parents avaient exprimé des «doutes quant à la neutralité des éducateurs» et remis en question le professionnalisme et l’objectivité des informations données. La direction de l’école s’est dite être «au dialogue» avec «Achtung Liebe», «afin de garantir que de futurs ateliers de travail respectent encore mieux les besoins de nos élèves». Le fait que la direction de l’école a repris automatiquement ou délibérément la formulation allemande «Schüler:innen» (écoliersières), fidèle à l’idéologie transgenre d’organisations comme «Achtung Liebe», met le comble à l’ironie de cette affaire.

Pour les parents, cette réponse était insatisfaisante. Il n’est pas admissible que, par exemple, on recommande à des élèves de 11 ans d’une école primaire la consommation de pornographie, qui est légalement interdite aux moins de 18 ans. Ils ont donc réclamé, même publiquement, que l’école se sépare de «Achtung Liebe».

Réseau international
Autre élément préoccupant: le fait que «Achtung Liebe» n’agit pas seule, mais fait partie d’un réseau d’influence international qui s’appuie notamment sur l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci a pour sa part déclaré que les nouveaux-nés sont des «êtres sexuels». «Achtung Liebe» se dit elle-même d’obédience «féministe» et affirme «s’engager activement pour l’égalité de tous les sexes» et «pour les droits et la santé des personnes LGBTQIA+*».

Hélas, «Wald/ZH» n’est pas une exception. «Achtung Liebe» se targue d’avoir à elle seule visité des centaines de classes d’école. Et cette organisation n’est de loin pas la seule à subrepticement infiltrer les classes d’écoles pour inculquer ses «concepts sexuels» néfastes en court-circuitant les enseignants et les parents.

À savoir: «Initiative de protection – Actualités» a déjà rapporté en détail, il y a un an dans son numéro 47, les agissements de «Achtung Liebe» en publiant une prise de position du prof. Dr. Jakob Pastötter, sexologue réputé, qui dénonce très clairement ces agissements.1

L’école de Wald/ZH cesse toute collaboration
Au début mars 2025, l’Association Initiative de protection a pu consulter un deuxième courrier de la direction de l’école de Wald/ZH aux parents, d’où il ressort clairement qu’«il n’est pas prévu de poursuivre la collaboration avec l’Association ‹Achtung Liebe›». C’est un succès pour ces parents de Wald/ZH et pour l’Association Initiative de protection, qui se sont mobilisés pour se défendre contre les quasi-violations de l’intégrité sexuelle dans le cycle primaire obligatoire.

Initiative de protection – engagée en faveur des enfants et des parents

L’Association Initiative de protection reçoit souvent des messages de parents révoltés qui se plaignent de la diffusion de matières inadaptées et d’influences idéologiques dans les cours d’éducation sexuelle.

L’affaire de «Wald/ZH» était suffisamment grave pour que l’Association réagisse par un courrier d’information aux parents de cette commune de plus de 10’000 âmes.

Il faut interdire au groupes d’influence l’accès aux classes d’école sans la surveillance des enseignants.

Le lobby queer, toujours plus impudent, a obtenu une grande victoire à Bâle. Sur le dos des contribuables, le canton a publié un manuel pour l’encadrement des «élèves trans». Ce document de plus de 30 pages intitulé «Trans macht Schule» (trans à l’école) menace non seulement les enfants, mais déstabilise et inquiète aussi les parents.

Conséquences dramatiques pour les enfants fragilisés.

En 2022, le canton de Bâle-Ville a mandaté un groupe de travail pour élaborer un manuel trans. Ce guide invite désormais les enseignants à être attentifs aux «comportements dépendant des variantes de sexe» dans les classes d’école. Si un enseignant observe un comportement s’écartant de la représentation typique d’un jeune homme ou d’une jeune fille, il doit immédiatement en faire un cas d’«identité trans». Selon ce manuel, une «diminution de performance» ou un «retrait social» sont déjà des indices d’une «identité trans» émergente.

Et lorsqu’on a une fois insisté sur l’aspect «trans» chez un enfant, cette jeune personne fragilisée est placée sur une voie sans retour. L’enfant peut alors se donner un nouveau prénom auquel tout le monde doit immédiatement se conformer partout – jusqu’à une modification des certificats personnels établis antérieurement. Après ce «coming out» et la «transition» sociale, d’autres mesures suivent rapidement, comme la remise de bloqueurs de puberté et d’hormones de l’autre sexe. Lors des cours de natation, les élèves utilisent alors les cabines et les douches de l’autre sexe.

Qu’importe s’il s’agit simplement d’un enfant qui passe par une phase difficile. Ce manuel n’en a cure. Et aucune approche pour la détransition n’est prévue. Même pour les cas où les parents de l’enfant veulent arrêter cette évolution à sens unique, ce guide contient des instructions spécifiques. Il invite les enseignants à vérifier si les parents gèrent «correctement» la nouvelle identité de leur enfant.

Si l’enseignant pense avoir décelé un «comportement fautif» des parents, et si ces derniers semblent n’être pas coopératifs, l’enseignant peut invoquer la «mise en danger d’enfant» et les dénoncer à l’APEA (autorité de protection de l’enfant et de l’adulte). Un cas de «comportement fautif» est déjà présent lorsque les parents désapprouvent le prétendu souhait de leur enfant d’être trans. Ce manuel amène donc les parents à conforter leur enfant fragilisé à continuer dans la voie sans retour du trangendérisme. Quiconque s’oppose à ce diktat risque de se faire retirer l’autorité parentale.

«Coming out» trans dès l’âge de quatre ans

Ce manuel passe sous silence les conséquences irréversibles des traitements trans: des vies détruites par la stérilité et les problèmes de santé mentale et physique qui ne méritent visiblement aucune mention de la part des auteurs de ce manuel. Il s’avère que le nombre de personnes regrettant leur changement de sexe est en constante augmentation. Beaucoup de personnes trans font la douloureuse prise de conscience que le scalpel ne peut guérir les maux de l’âme auxquels une opération trans était censée remédier.

Ce manuel affirme qu’il s’agit de veiller au «bien-être des enfants». Mais il reste muet sur la question de savoir comment régler les cas où une jeune fille refuse de se déshabiller dans une cabine ou prendre une douche avec des jeunes hommes.

De nombreux pédopsychiatres, comme le Dr. Alexander Korte, indiquent qu’il faut absolument mettre l’accent sur le «renforcement du sentiment d’appartenance au sexe biologique observé à la naissance». Car le plus souvent, le diagnostic de «dysphorie sexuelle» finit par ne plus être pertinent, alors que les conséquences d’une opération trans sont irréversibles. Le comble, c’est que ce manuel est favorable au «coming out» déjà chez les enfants d’âge préscolaire (donc dès quatre ans!).

Nous nous mobilisons – aidez-nous!

Le manuel trans bâlois décrit des scénarios très éloignés de la réalité scientifique et de la raison humaine, et il est un danger pour les enfants et les adolescents. Pour cette raison, l’Association Initiative de protection a commandé une expertise de ce manuel du point de vue scientifique.

D’autres organisations se sont également mobilisées pour dénoncer ce guide: «CitizenGO» a lancé une pétition demandant à Mustafa Atici, responsable du département de l’instruction publique, de retirer complètement ce manuel et d’en interdire toute utilisation dans les écoles bâloises.

Nous vous recommandons de signer la pétition de «CitizenGO».

Scannez le code QR et signez la pétition sans tarder!

citizengo.org/de-ch/fm/14362

Sophie Griebel, Contact: sophie-benjamesgriebel.com/transgender

Sophie Griebel, 29 ans, regrette, après coup, d’avoir voulu changer de sexe. Depuis, elle a entièrement fait le processus inverse. Elle veut désormais alerter les parents et les enseignants. L’Association Initiative de protection a interrogé Sophie Griebel concernant son expérience.

INITIATIVE DE PROTECTION – ACTUALITÉS:
S’agissant du changement de sexe, faut-il lancer un débat à ce sujet dans les crèches, les écoles enfantines ou les écoles primaires?

Sophie Griebel:
Non. La plupart des établissements éducatifs ont de toute façon déjà failli à leur mission. Il serait donc erroné de leur attribuer le pouvoir de s’immiscer dans la sphère privée et intime d’un enfant. Les enfants ont le droit de se développer librement dans leur sexualité, sans qu’un enseignant les influence par ses idées sur la manière de gérer cela! Sinon, les enseignants pourraient aussi, à l’avenir, être autorisés à exposer leurs fantasmes sexuels aux enfants. Mais où va-t-on? Tous ceux qui prétendent aujourd’hui que jamais un enseignant n’oserait franchir cette limite ferait bien de se débarrasser vite fait de leur naïveté! Pour arrêter ce mouvement, il faut que les parents se réveillent et défendent leurs enfants, au même titre que les enseignants qui n’ont pas encore perdu la raison. Cette ingérence au niveau le plus sensible de chaque enfant est un crime et n’a rien à voir avec l’enseignement!

INITIATIVE DE PROTECTION – ACTUALITÉS:
L’éducation sexuelle «moderne» banalise les changements de sexe. Quelle est votre expérience?

Sophie Griebel:
Tout d’abord, aucun changement de sexe n’est possible, car la constitution physique, malgré les interventions chirurgicales, reste par nature inchangée. Malheureusement, de nombreuses personnes ont une tendance naturelle à devenir très arrogantes, pensant qu’elles ont tout pouvoir sur la nature. Le transgenrisme n’est pourtant pas présent dans la nature; il résulte de l’action humaine. C’est donc le triste témoignage des hommes qui pensent pouvoir s’élever au-dessus de la création. De nombreuses personnes ont perdu le respect et la crainte de la nature et de la création. L’éducation sexuelle moderne n’est rien d’autre qu’une attaque contre l’innocence des enfants. On peut alors très facilement contrôler les enfants et les éduquer pour en faire des esclaves jusqu’à ce qu’eux-mêmes – comme chaque personne «trans» – vendent leur identité à d’autres et remettent leur vie entre les mains d’autres individus!

INITIATIVE DE PROTECTION – ACTUALITÉS:
L’idéologie du genre veut amener les enfants à penser que «masculin» et «féminin» ne sont que deux variantes sexuelles parmi de nombreuses autres. Qu’en pensez-vous?

Sophie Griebel:
Une mère m’a rapporté qu’un jour, son fils est rentré de l’école assez perturbé. Il disait qu’après tout, il se sentait bien dans son corps et n’avait pas l’impression d’être dans le mauvais corps. La mère était choquée, car rien dans le foyer familial n’avait donné lieu à ce genre de discussion. Le fils a dit que l’enseignant lui avait laissé entendre qu’il discernait des signes de comportement transsexuel chez lui. Immédiatement après, la mère a placé son fils dans une école privée.

Une aide professionnelle est requise – d’un psychologue, et non d’un chirurgien!

Les «changements de sexe» au moyen de bloqueurs de puberté, de contre-hormones et d’opérations chirurgicales ont le vent en poupe en Suisse. Comme le révèle la motion 23.4408 «Stop à l’idéologie du genre! Protéger (au moins) les mineurs contre les opérations de changement de sexe inconsidérées» du conseiller national Lorenzo Quadri de décembre 2023, le nombre d’opérations de «changement de sexe» a plus que doublé. Selon M. Quadri, on a enregistré 500 opérations de ce type rien qu’en 2022, un triste record qui révèle un business florissant et qui pose certaines questions, surtout si l’on sait que 54 pour cent des personnes opérées avaient entre 15 et 24 ans. Mais les chiffres récents font défaut.

On observe aussi une augmentation du nombre de personnes qui regrettent leur «changement de sexe» et qui entreprennent une «détransition». Mais cette inversion ne peut jamais être complète, car de nombreux changements effectués sont irréversibles. Exemple le plus récent: la femme trans suisse la plus connue, Nadia Brönimann qui, accompagnée par une équipe de la TV suisse alémanique, a «changé de sexe» biologique il y a 27 ans déjà. Aujourd’hui, elle refuserait une telle opération. Des études montrent aussi que chez les jeunes personnes trans, environ la moitié font des tentatives de suicide. Nadia Brönimann a elle aussi essayé de se prendre la vie en 2004. De nombreux cas tragiques suggèrent qu’il faut redonner le poids qu’il mérite au traitement psychothérapeutique des personnes souffrant de «dysphorie du genre». Les hormones et le scalpel ne sont pas une solution, spécialement dans le cas des mineurs.

Mais le Conseil fédéral ne veut rien savoir: comme l’indique sa prise de position concernant la motion précitée, il rejette ce texte et déclare: «Le traitement est ainsi effectué la plupart du temps par une équipe interdisciplinaire qui examine la situation au cas par cas d’un point de vue médical, psychologique et médico-éthique. On peut se référer sur ce sujet à des directives et des recommandations internationales (p. ex. les directives de l’Association mondiale des professionnels en santé transgenre WPATH, USA).» Selon le Conseil fédéral, ces directives sont en règle générale élaborées par l’ensemble des sociétés médicales concernées et reposent sur les «connaissances scientifiques actuelles».

Scandale WPATH
Visiblement, le Conseil fédéral ignore tout du scandale entourant les dossiers WPATH aux États-Unis: cette affaire concerne des documents ayant récemment fuité et portant sur des discussions internes. On savait pourtant que les enfants et les adolescents ne peuvent pas discerner toute l’étendue des conséquences de ces opérations chirurgicales, mais les médecins chefs les ont tout de même traités avec de puissantes hormones et opérés de manière irréversible. Les mineurs affectés ont dû en accepter les séquelles: problèmes de santé physique et mentale, stérilité, ostéoporose ou cancer. Les médecins étaient conscients de la nature expérimentale de leurs pratiques sur ces très jeunes sujets vulnérables. Malgré cela, ils ont poursuivi ces traitements à risque. Les voix critiques affirment qu’on a mis l’accent sur les interventions physiques sans tenir suffisamment compte de la santé mentale des mineurs.

Contactez l’Association Initiative de protection si vous avez connaissance de cas de propagande de l’idéologie transgenre dans les écoles. Pour le bien de votre enfant!

Anc. conseillère nationale Andrea Geissbühler, Maîtresse d’école enfantine, policière, Présidente de l’Association Initiative de protection, Bäriswil (BE)

L’«éducation sexuelle intégrale» de l’OMS et de l’IPPF1 affirme que l’enfant, «être sexuel» dès la naissance, doit être initié à la pratique d’activités sexuelles. Il s’agirait donc d’«informer» même les enfants à l’âge de l’école enfantine sur la masturbation et de leur permettre d’expérimenter le «plaisir». Un tel endoctrinement ne protège pas les enfants, mais au contraire, les rend vulnérables aux abus sexuels. Nous avons questionné à ce sujet l’évêque auxiliaire Marian Eleganti.

INITIATIVE DE PROTECTION – ACTUALITÉS:
De nombreuses institutions sont confrontées au problème des abus sexuels. L’Église catholique publie depuis plusieurs années des rapports sur ses travaux à ce sujet. Les écoles publiques possèdent une liste nationale des enseignants pédophiles n’ayant pas le droit d’enseigner, mais elle est incomplète. Aujourd’hui, une méthode d’éducation sexuelle d’inspiration pédophile s’infiltre toujours davantage dans les établissements d’accueil pour les tout-petits. Quelle est la dimension spirituelle derrière ce mouvement ?

Évêque auxiliaire Marian Eleganti:
L’éducation sexuelle séculière est absolument non spirituelle au sens technique du mot. Derrière chaque mensonge et théorie destructrice pour l’être humain se cache en définitive la réalité démoniaque du Malin. Les Saintes Écritures disent de Satan qu’il est meurtrier depuis le commencement et menteur par excellence. Il inspire de nombreuses théories et leurs propagandistes, qui usent de savants stratagèmes pour enrober les choses avec de belles paroles et de nobles objectifs. Ce qui est corruptible est présenté comme un gain. Il serait naïf de l’ignorer ou d’en minimiser l’importance. Le Mal se présente souvent sous un habit de lumière, en prétendant éclairer l’esprit.

IPA:
Dans les sociétés occidentales, il semble que ce qui est juste ou faux, bien ou mal, soit une question d’appréciation personnelle, et de plus en plus de personnalités dans le monde scientifique, politique, économique, religieux et culturel succombent au relativisme moral. Où va le monde s’il est dépourvu de morale chrétienne?

Évêque auxiliaire Marian Eleganti:
On reconnaît le Mal à ses fruits, notamment si l’on use simplement de raison. La foi, dans ce sens, n’est pas une condition essentielle. L’éducation sexuelle s’inspirant des sources précitées est motivée par l’intérêt et imaginée par certains adultes qui amassent alors sur eux-mêmes une lourde culpabilité s’agissant de l’intégrité du cœur des enfants et des adolescents. Cette approche est également erronée et non scientifique. Des pédagogues renommés s’y opposent. Les enfants, jusqu’à un certain âge, ne manifestent aucun intérêt pour des pratiques enseignées par des adultes. Pour le bien de leurs enfants, il faut que les parents montent aux barricades dans ce domaine. Ce qui se passe en secret dans les cours d’éducation sexuelle des écoles et dans les crèches est alarmant. Seules les personnes aveuglées trouvent cela positif.

IPA:
Des organisations internationales comme l’OMS ou l’IPPF promeuvent le droit à vivre sa sexualité dès la naissance. Comment faire pour que les éducateurs et enseignants ainsi que les parents deviennent spirituellement plus forts afin de s’opposer au Malin et de promouvoir le Bien?

Évêque auxiliaire Marian Eleganti:
Nous devons activement rejeter l’éducation sexuelle mise en avant par ces organisations, elles qui sont à la solde de certains lobbys et de la grande finance. Seule une raison saine et un vaste travail d’information sur ceux qui tirent les ficelles peuvent nous aider. Les parents savent bien ce qui est bon pour leurs enfants. On ne peut pas laisser faire ces organisations ou déléguer l’autorité à l’État, car ce serait renoncer aux droits parentaux. Aux parents, je dis: luttez pour vos droits et pour vos enfants! Organisez-vous!

1 IPPF: International Planned Parenthood Federation

Par le prof. David Engels

Le professeur David Engels, historien et auteur belge, écrit en exclusivité pour la présente édition d’«Initiative de protection – Actualités» à propos des principes spirituels qui ont inspiré l’éducation sexuelle «moderne».

Qu’il s’agisse de la cérémonie d’ouverture des Commonwealth Games ou des Jeux olympiques, du dernier concours Eurovision de la chanson, de l’opéra «Sancta», des œuvres de la très acclamée Marina Abramović ou, comme tout récemment, du spectacle de rue «La porte des ténèbres» à Toulouse: presque pas un mois ne passe sans qu’un vaste public ne soit confronté à des représentations «artistiques» qui ridiculisent la foi chrétienne, voire s’inspirent directement de contenus à caractère satanique – et qui sont bizarrement célébrés avec jubilation par les médias, les établissements éducatifs et les élites politiques.

Le Mal est dans l’être humain
L’Apocalypse, le veau d’or, la glorification de la violence, la distorsion blasphématoire de la vie de Christ, les démons antiques ou de l’Ancien Testament, la banalisation de pratique sexuelles contre nature, l’adoration de Satan, et au milieu de tout cela, présents comme spectateurs ou comme acteurs, mais toujours contraints à participer par les autorités en place: des enfants. Que se passe-t-il? Le Mal est dans l’être humain lui-même, et la tentation de faire du diabolique «non serviam»* la devise de sa propre vie est aussi ancienne que l’Histoire elle-même. Elle a ses racines dans le premier homme qui, ayant reçu la divine liberté du propre arbitre, a fait le mauvais choix. Mais la fatale omniprésence du Mal ne doit pas obscurcir pour nous le fait qu’au-delà de cette tendance lancinante à la rébellion contre Dieu, il existe des phases dans l’histoire où l’humanité a parfois été plus ou moins déterminée par cette tendance.

Changement radical depuis le 16e siècle
Sans faire de tort aux nombreux témoins de la foi, de l’espérance et de l’amour dans le monde actuel, il faut admettre qu’il a été rare dans l’histoire de l’Occident d’observer une présence aussi forte de symboles impossibles à qualifier autrement que de «sataniques» et à comprendre autrement qu’un revirement conscient et radical contre tout ce qui, depuis des siècles, voire des millénaires, va de soi dans notre civilisation.

Les raisons en sont évidentes: depuis au moins le 16e siècle, il s’est produit un changement radical: on a remplacé Dieu par l’homme, l’être intérieur par une volonté d’expansion, la tradition par la raison – un «humanisme» qui, au cours du temps, est devenu la norme et, pour finir, avec le dépérissement des derniers vestiges de bon sens et de décence, a introduit le «wokisme»* qui règne aujourd’hui sur l’Occident. Prétendument séculier et athée, il se distingue dans les faits par une déification de soi qui constitue l’essence même du Diabolique. Il n’est donc pas étonnant que même le langage du satanisme, de concert avec la fascination pour tout ce que la tradition considère comme interdit, soit de plus en plus en vogue dans cette idéologie apparemment «moderne» – une symbiose croissante entre le modernisme et le satanisme qui a d’ailleurs toujours été au cœur de la prétendue «éducation», avec son idéalisation délibérée de Prométhée* et de Lucifer, les véritables héros de ce mouvement.

Le délice du Malin: corrompre les enfants
Rien d’étonnant, donc, que ce programme anti-Dieu ait aujourd’hui débarqué dans les écoles, elles qui sont devenues le champ de bataille de cette lutte: il s’agit de rien moins que d’établir la tant invoquée «principauté de l’air sur les lits des enfants», à un moment où les vestiges de la tradition occidentale et de la foi chrétienne ont presque entièrement disparu, et il s’agit non seulement de pervertir l’innocence des enfants – depuis toujours un délice prisé du Malin –, mais aussi de créer un «homme nouveau». Ce dernier doit s’affranchir complètement de toute transcendance et se perdre entièrement dans le paradoxe de la modernité, se laisser réduire à la dimension d’un simple animal parmi d’autres, mais aussi s’attacher à des délires méglomaniaques* et contre nature. L’aspiration insatiable de l’homme à atteindre le vrai, le bon et le beau est pervertie par une infinie variété d’idéologies «trans» jusqu’à atteindre une confusion extrême et à arriver au cauchemar de l’immortalité numérique, de la manipulation par l’eugénisme, de l’hybridation homme-machine et de la négation de la sexualité naturelle, avec pour aboutissement certain une dystopie* absolue.

Appel général à la mobilisation
Il est plus que jamais important de se défendre – dans les crèches, dans les écoles, au domicile, au lieu de travail, dans l’arène publique, dans les Églises et dans le cercle familial; se défendre contre la banalisation du mal par la minimisation, le déni ou le travestissement de la vérité sous le vocable «progrès» ou «scientifique»; se défendre contre le fait de pervertir les enfants, que l’on entraîne dès le plus jeune âge vers une sexualité hors norme, le blasphème ou la haine de soi; se défendre contre la dérive croissante du monde occidental vers un mélange de Sodome et de Babel qui prendra fin d’une manière aussi cruelle que l’ont connue ces deux exemples bibliques. Cette fin est exactement ce que vise le contestateur: prouver que la créature de Dieu ne remplit pas les attentes placées en elle et qu’en refusant de l’honorer, il a eu raison, car ce qu’il vise en définitive, ce n’est pas d’instaurer un nouvel ordre contraire à Dieu, mais le naufrage de l’humanité. Empêcher une telle fin n’est pas seulement un combat à mener dans l’arène publique, mais surtout une lutte au sein des foyers familiaux – combat qu’aucune situation matérielle ou sociale, aussi difficile soit-elle, ne saurait nous éviter.

*LEXIQUE:

Non serviam – (du latin «je ne servirai pas») expression généralement attribuée à Lucifer.

Wokisme – idéologie qualifiant initialement le fait d’être conscient de la discrimination raciale, aujourd’hui devenue la référence de la gauche pour le langage et le comportement politiquement corrects.

Prométhée – personnage de la mythologie grecque. Étant un Titan, il est soumis à l’autorité du roi des dieux Zeus. En raison de sa désobéissance, il est ligoté sur ordre du roi des dieux et banni dans un désert des montagnes du Caucase.

Mégalomanie – perte du sens des réalités, folie des grandeurs

Dystopie – Lieu désolé et désertique. La dystopie est le contraire de l’utopie qui, elle, évoque un avenir bon, beau et paisible.

Le 1er novembre 2024, la loi d’autodétermination est entrée en vigueur en Allemagne. Les jeunes filles et les femmes doivent désormais être sur leurs gardes lorsqu’elles utilisent des toilettes publiques. Dans les locaux qui leur étaient jusqu’à présent réservés dans les restaurants, hôtels, centres commerciaux, cinémas, bains thermaux ou saunas, les femmes doivent désormais s’attendre à voir arriver un genre particulier d’hommes: les «femmes trans». Le risque de violence et d’abus par des délinquants sexuels est réel. Une infraction contre cette loi peut entraîner une amende salée.

Sur simple annonce personnelle, tout citoyen résidant en Allemagne peut, depuis début novembre, faire inscrire officiellement son changement de sexe et de prénom. Plus aucun examen médical ou psychologique n’est requis. Et cette règle s’applique aussi aux enfants! Pour ceux entre 0 et 14 ans, seuls les parents sont habilités à faire inscrire le changement de sexe au registre d’état civil. À partir de 14 ans, les adolescents peuvent agir seuls. Si les parents ne sont pas d’accord, l’affaire est portée devant le tribunal des affaires familiales qui, après délibération, peut se substituer aux parents et prononcer un arrêté d’enregistrement du changement de sexe et de prénom.

Nombreux sont les professionnels du monde médical, juristes, féministes et groupes chrétiens qui rejettent cette loi d’autodétermination, et ce pour des motifs importants.

Même la rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les cas de violence contre les femmes et les jeunes filles, la jordanienne Reem Alsalem, a réclamé de l’Allemagne qu’elle prenne immédiatement des mesures pour maintenir les locaux réservés aux femmes. Le but est d’éviter les abus par les prédateurs et auteurs de violences sexuelles. Reem Alsalem est également préoccupée par l’interdiction légale de demander, d’enquêter sur ou de révéler publiquement le sexe réel d’une personne. Car les amendes peut être salées: jusqu’à 10’000 euros!

Cette nouvelle loi aura des répercussions imprévisibles pour la liberté de pensée, de conscience et de religion. De plus, sans accompagnement thérapeutique, la porte vers les «changements de sexe» visant les enfants est désormais grande ouverte.

Le cas de Genève – un parmi tant d’autres?

Andrea Geissbühler
ancienne conseillère nationale Bäriswil (BE)

L’Association Initiative de protection s’engage, depuis sa création, en faveur de l’intérêt supérieur de l’enfant. Cet intérêt est réglé par l’article 3 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, que la Suisse a ratifiée en 1997 et qui est en vigueur depuis mars de la même année. Ce texte précise que: «Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de L’Enfant doit être une considération primordiale.»

Un aspect essentiel à cet égard est contenu à l’article 9 de cette Convention, qui précise la règle générale garantissant que les enfants ne peuvent pas être séparés de leurs parents.

En se référant lui aussi au bien de l’enfant, le lobby LGBTQ+ tente actuellement d’imposer toujours davantage en Suisse la «transition sociale» (changement de sexe) chez les enfants et les adolescents à l’insu de leurs parents. Le but est que les parents, autrement dit les référents les plus proches des enfants et adolescents qui désirent effectuer une «transition sociale» à l’école et adopter par exemple un autre nom ou pronom, ou porter des habits ne correspondant pas à leur sexe biologique, en sachent aussi peu que possible au sujet de la «transition». La découverte de certains cas de «transition sociale» cachée ont récemment conduit des parents préoccupés à rédiger une lettre de protestation à Natalie Rickli, directrice de la santé publique zurichoise et membre de l’Exécutif de ce canton.

Penser qu’il est impossible que les choses puissent encore empirer, c’était se tromper lourdement, comme le montre un cas récemment parvenu à la connaissance du public: se référant au «bien de l’enfant», l’autorité de protection de la jeunesse du canton de Genève a retiré une fille de 16 ans de la garde de ses parents après qu’elle eut fait valoir un «trouble de l’identité sexuelle». Les parents n’étaient cependant pas d’accord, ni avec la «transition sociale» vécue à l’école, ni avec la prise de substances appelées bloqueurs de puberté. ADF International, une organisation basée à Vienne et offrant gratuitement une protection juridique, soutient les parents genevois dans leur lute contre les autorités pour que leur fille leur soit rendue.

Ce cas montre que l’idéologie transgenre est en passe de s’infiltrer dans les institutions, en particulier les tribunaux. Exemple: en juin 2023, lorsque le Tribunal fédéral, présidé par un juge socialiste, a jugé que le licenciement d’un enseignant qui refusait absolument de s’adresser à une fille avec un prénom masculin et le pronom «il», était licite. Autre exemple: l’organisation de lobbyisme «Transgender Network Switzerland» (TGNS) a publié un «guide de bonnes pratiques pour la transition dans les écoles et les institutions de formation» sur 32 pages. Extrait – une question destinée au corps enseignant: «Une écolière a décidé d’effectuer une transition. Que dois-je faire si les parents s’y opposent?» Réponse: «Dans tous les cas, en tant qu’enseignant/école, il convient de contacter le réseau TGNS afin d’obtenir des conseils et d’élaborer des solutions.»

Nous appliquons la même stratégie en vous demandant: Vous aussi, avez-vous connu des cas de «transition sociale» à l’école de vos enfants ou eu connaissance de cas de propagande de l’idéologie transgenre dans des classes d’école? Si oui, contactez sans tarder l’Association Initiative de protection (tél. 061 702 01 00, info@initiative-de-protection.ch). Vous recevrez, sans formalités, une assistance gratuite pour le véritable
bien de l’enfant.

sign.jpg

Andrea Geissbühler, Présidente de l’Assoc. Initiative de
protection, anc. conseillère nationale, Bäriswil (BE)